lundi 8 mars 2010
mardi 13 octobre 2009
communiqué de presse de l'expo des Eglises
communiqué de presse
Bertille Bak, Katinka Bock, Perrine Lievens, Perrine Lacroix, Alexandra Sà, Alexia Turlin
Bleu + blanc + rouge = rose ?
vernissage le 17 octobre 2009 à 11h30
18 octobre — 29 novembre 2009
.
contacts presse
chargée de la communication
et du suivi des publics
faustine douchin
t +33 [0]1 64 72 65 70
f.douchin@chelles.fr
.
les églises
centre d’art contemporain
rue éterlet
f—77500 chelles
http://leseglises.chelles.fr
.
commissariat
éric degoutte
.
médiation
pedro alves
p.alves@chelles.fr
.
prolongement des actions
hors-les-murs
aurélia vesperini
a.vesperini@chelles.fr
.
Navette gratuite le 17 octobre entre Paris (Bastille) et Chelles :
Réservations au 01 64 72 65 70
et leseglises@chelles.fr
.
Entrée libre
Vendredi, samedi, dimanche
14 h — 17 h et sur rendez-vous.
Accessible aux personnes
à mobilité réduite.
.
Les oeuvres présentées aux églises sont des coproductions de l’artiste et de la Ville de Chelles.
Avec le soutien de la direction régionale des affaires culturelles d’Ile-de‑France - Ministère de la culture et de la communication.
.
Le centre d’art contemporain de la ville de Chelles, les églises, réunit Bertille Bak, Katinka Bock, Perrine Lievens, Perrine Lacroix, Alexia Turlin et Alexandra Sà, au sein de Bleu + blanc + rouge = rose ? du 18 octobre au 29 novembre 2009. Première exposition collective proposée par le centre d’art, ce projet fait preuve d’originalité à plusieurs titres.
L’exposition s’inscrit dans un contexte particulier questionnant le phénomène de la régénération urbaine et de ses effets. Elle se pose à la jonction, en continuité et en amorce, de résidences artistiques développées sur la ville de Chelles au coeur de quartiers en réaménagement. Les six artistes impliquées, déjà intervenues ou invitées à prolonger cette réflexion dans les mois à venir, ont pu s’imprégner de ces questionnements et y trouver des résonances dans leur travail. Ces interventions artistiques entrent en lien avec la notion de territoires qui constitue le fil rouge de la programmation du centre d’art.
L’exposition n’est pas fondée sur un propos curatorial préconçu que les oeuvres viendraient seulement illustrer, mais sur un choix préalable qui privilégie une ouverture aux possibles, le pari d’une émergence. Par la réunion de ces six artistes, il favorise la rencontre entre des démarches présentant un potentiel d’affinités, d’accointances, de questionnements parallèles, qui se matérialisent dans les pièces exposées par des échos, des analogies de forme et de sens, des airs de famille.
Issues de la résidence artistique mise en place cet été (Perrine Lievens, Alexia Turlin, Alexandra Sà), créées spécifiquement pour le site des églises (Perrine Lacroix) ou produites antérieurement sur d’autres territoires (Bertille Bak, Katinka Bock), sculptures, installations et vidéos dialoguent, se répondent autour d’espaces urbains, de constructions, de logements en reconversion et de leurs habitants concernés.
Glissant entre le projet, la maquette, l’architecture ou le mobilier, les oeuvres évoquent un état transitoire. Des tables s’animent, de l’eau coule, des briques s’empilent, des étagères s’agitent, se rebellent. On déménage, on fantasme, on bricole, on partage, on reste en suspens, on continue... Face à ces situations de changement structurel induisant une certaine précarité, les pièces rassemblées opèrent un travail de mémoire, incitent à la révolte, ouvrent un terrain à la projection, à l’utopie individuelle et collective. Parfois encore, elles détournent des éléments quotidiens dans une posture absurde invitant au regard humoristique et distancié.
Ces oeuvres, étroitement affiliées au contexte de production qui les a générées, conversent donc avec la posture curatoriale. Un jeu s’instaure. Ni bleu, ni blanc, ni rouge. Ni rose non plus. Les équations sont parfois plus complexes que l’on ne veut bien les penser, se plaire à l’imaginer. L’épreuve du laboratoire s’engage. Les logiques de cheminements, d’appropriations, de vies développées, l’approche critique du commissaire, constituent alors une autre forme de palette.
.
Bertille Bak, Katinka Bock, Perrine Lievens, Perrine Lacroix, Alexandra Sà, Alexia Turlin
Bleu + blanc + rouge = rose ?
vernissage le 17 octobre 2009 à 11h30
18 octobre — 29 novembre 2009
.
contacts presse
chargée de la communication
et du suivi des publics
faustine douchin
t +33 [0]1 64 72 65 70
f.douchin@chelles.fr
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les églises
centre d’art contemporain
rue éterlet
f—77500 chelles
http://leseglises.chelles.fr
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commissariat
éric degoutte
.
médiation
pedro alves
p.alves@chelles.fr
.
prolongement des actions
hors-les-murs
aurélia vesperini
a.vesperini@chelles.fr
.
Navette gratuite le 17 octobre entre Paris (Bastille) et Chelles :
Réservations au 01 64 72 65 70
et leseglises@chelles.fr
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Entrée libre
Vendredi, samedi, dimanche
14 h — 17 h et sur rendez-vous.
Accessible aux personnes
à mobilité réduite.
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Les oeuvres présentées aux églises sont des coproductions de l’artiste et de la Ville de Chelles.
Avec le soutien de la direction régionale des affaires culturelles d’Ile-de‑France - Ministère de la culture et de la communication.
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Le centre d’art contemporain de la ville de Chelles, les églises, réunit Bertille Bak, Katinka Bock, Perrine Lievens, Perrine Lacroix, Alexia Turlin et Alexandra Sà, au sein de Bleu + blanc + rouge = rose ? du 18 octobre au 29 novembre 2009. Première exposition collective proposée par le centre d’art, ce projet fait preuve d’originalité à plusieurs titres.
L’exposition s’inscrit dans un contexte particulier questionnant le phénomène de la régénération urbaine et de ses effets. Elle se pose à la jonction, en continuité et en amorce, de résidences artistiques développées sur la ville de Chelles au coeur de quartiers en réaménagement. Les six artistes impliquées, déjà intervenues ou invitées à prolonger cette réflexion dans les mois à venir, ont pu s’imprégner de ces questionnements et y trouver des résonances dans leur travail. Ces interventions artistiques entrent en lien avec la notion de territoires qui constitue le fil rouge de la programmation du centre d’art.
L’exposition n’est pas fondée sur un propos curatorial préconçu que les oeuvres viendraient seulement illustrer, mais sur un choix préalable qui privilégie une ouverture aux possibles, le pari d’une émergence. Par la réunion de ces six artistes, il favorise la rencontre entre des démarches présentant un potentiel d’affinités, d’accointances, de questionnements parallèles, qui se matérialisent dans les pièces exposées par des échos, des analogies de forme et de sens, des airs de famille.
Issues de la résidence artistique mise en place cet été (Perrine Lievens, Alexia Turlin, Alexandra Sà), créées spécifiquement pour le site des églises (Perrine Lacroix) ou produites antérieurement sur d’autres territoires (Bertille Bak, Katinka Bock), sculptures, installations et vidéos dialoguent, se répondent autour d’espaces urbains, de constructions, de logements en reconversion et de leurs habitants concernés.
Glissant entre le projet, la maquette, l’architecture ou le mobilier, les oeuvres évoquent un état transitoire. Des tables s’animent, de l’eau coule, des briques s’empilent, des étagères s’agitent, se rebellent. On déménage, on fantasme, on bricole, on partage, on reste en suspens, on continue... Face à ces situations de changement structurel induisant une certaine précarité, les pièces rassemblées opèrent un travail de mémoire, incitent à la révolte, ouvrent un terrain à la projection, à l’utopie individuelle et collective. Parfois encore, elles détournent des éléments quotidiens dans une posture absurde invitant au regard humoristique et distancié.
Ces oeuvres, étroitement affiliées au contexte de production qui les a générées, conversent donc avec la posture curatoriale. Un jeu s’instaure. Ni bleu, ni blanc, ni rouge. Ni rose non plus. Les équations sont parfois plus complexes que l’on ne veut bien les penser, se plaire à l’imaginer. L’épreuve du laboratoire s’engage. Les logiques de cheminements, d’appropriations, de vies développées, l’approche critique du commissaire, constituent alors une autre forme de palette.
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samedi 3 octobre 2009
salut a ts les crésonnières. quant'a moi je suis OSEE MANGA, jeune boys de 28 ans. j'ai votre mail par le canale de votre blog, puisque j e ss un jeune bloggueur comme ts le reste. je tient a vous dire que votre blog est tellement magnique.malgré la distance qui ns sépares, je serai tres ravi d'échanger les richesses culturel avec les votres. merci et je serai tres ravi de vous lire en retour.
rugalm@gmail.com
rugalm@gmail.com
jeudi 1 octobre 2009
dimanche 27 septembre 2009
jeudi 24 septembre 2009
encore 1 jour...
mardi 22 septembre 2009
Un air une atmosphère
j'habite un quartier les cressonnières
parfois la rue y est déserte
les heures de pointes correspondent à l'heure des écoliers et écolières
ça rie ça pleure
puis le silence reprend son droit
les gens se croisent peu d'échanges des regards vaporeux
aucun visage rayonnant et de sourire lumineux
pourtant ça sonne bien les cressonnières
cela évoque la lumière
cela fait penser à exorciser la misère
derrière il y a une aire de verdure
des arbres plantés là nous rappellent le nombre des années passées
à l'origine il existait vraiment une cressonnière
alors je me mets à penser à tous ces gens courbés
récoltant leur or vert
ça devait être vivant
rigoler et travailler en même temps
ça devait être dur mais le simple fait de parler devait aider
aujourd'hui cressonnières m'inspire repère
à mon grand regret peu d'échange de rire souvent la misère
et alors n'étaient-ils pas si peu argenté ces récoltants des cressonnières
n'avaient-ils pas aussi la fatigue du corps de s'être tant baissés
toute la sainte journée
pourtant ils savaient échanger partager et surtout s'amuser
de tout et de rien
ah j'oubliais
les travaux c'est le silence rompu de la journée
c'est les marteaux qui nous pilonnent le cerveau
c'est du lourd c'est du costaud
c'est la contrainte de trouver une place pour se garer
c'est démarrer la journée avec des accès bouchés
et pourtant ne serait-ce pas de tout cela que rejaillira
le renouveau des cressonnières
à vous habitants des cressonnières
cessez de regarder par terre
cessez de vous complaire dans votre misère
cessez de vous réveiller tous les jours
en vous disant c'est la galère
cressonnières c'est la lumière
c'est un regard le matin sur ces arbres majestueux
un geste simple qui peut vous rendre heureux
c'est une mixité
à vivre
à comprendre
qui peut apporter
être aidante plutôt que méfiante
la mixité c'est l'échange l'ouverture la rencontre
qui peut rendre son âme aux cressonnières
démystifier le syndrome misère galère
porter un regard chaque matin sur ces arbres voluptueux
c'est la parabole de notre quartier
qui nous permet de revenir aux jours heureux
alors à vous tous résidents des cressonnières
jetez un œil à la fenêtre
élargissez la vue du quartier qui est le vôtre
puis passez le pas de la porte
en vous ouvrant à vos voisins
un sourire un bonjour
ne pas juger
ne pas avoir de préjugés
et peut-être par ce geste simple
parviendrons-nous à rendre splendeur et bonheur
et redonner la joie les couleurs
la vie la lumière
aux cressonnières
nathalie benbakli
nathjukat@hotmail.fr
parfois la rue y est déserte
les heures de pointes correspondent à l'heure des écoliers et écolières
ça rie ça pleure
puis le silence reprend son droit
les gens se croisent peu d'échanges des regards vaporeux
aucun visage rayonnant et de sourire lumineux
pourtant ça sonne bien les cressonnières
cela évoque la lumière
cela fait penser à exorciser la misère
derrière il y a une aire de verdure
des arbres plantés là nous rappellent le nombre des années passées
à l'origine il existait vraiment une cressonnière
alors je me mets à penser à tous ces gens courbés
récoltant leur or vert
ça devait être vivant
rigoler et travailler en même temps
ça devait être dur mais le simple fait de parler devait aider
aujourd'hui cressonnières m'inspire repère
à mon grand regret peu d'échange de rire souvent la misère
et alors n'étaient-ils pas si peu argenté ces récoltants des cressonnières
n'avaient-ils pas aussi la fatigue du corps de s'être tant baissés
toute la sainte journée
pourtant ils savaient échanger partager et surtout s'amuser
de tout et de rien
ah j'oubliais
les travaux c'est le silence rompu de la journée
c'est les marteaux qui nous pilonnent le cerveau
c'est du lourd c'est du costaud
c'est la contrainte de trouver une place pour se garer
c'est démarrer la journée avec des accès bouchés
et pourtant ne serait-ce pas de tout cela que rejaillira
le renouveau des cressonnières
à vous habitants des cressonnières
cessez de regarder par terre
cessez de vous complaire dans votre misère
cessez de vous réveiller tous les jours
en vous disant c'est la galère
cressonnières c'est la lumière
c'est un regard le matin sur ces arbres majestueux
un geste simple qui peut vous rendre heureux
c'est une mixité
à vivre
à comprendre
qui peut apporter
être aidante plutôt que méfiante
la mixité c'est l'échange l'ouverture la rencontre
qui peut rendre son âme aux cressonnières
démystifier le syndrome misère galère
porter un regard chaque matin sur ces arbres voluptueux
c'est la parabole de notre quartier
qui nous permet de revenir aux jours heureux
alors à vous tous résidents des cressonnières
jetez un œil à la fenêtre
élargissez la vue du quartier qui est le vôtre
puis passez le pas de la porte
en vous ouvrant à vos voisins
un sourire un bonjour
ne pas juger
ne pas avoir de préjugés
et peut-être par ce geste simple
parviendrons-nous à rendre splendeur et bonheur
et redonner la joie les couleurs
la vie la lumière
aux cressonnières
nathalie benbakli
nathjukat@hotmail.fr
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